Pontons et passerelles

 

Depuis mon enfance, ces élégantes silhouettes fragiles ont attirées mon regard. Les formes qu’elles tissent sur les horizons, pareilles à des ombres chinoises, me font rêver à un ailleurs.

En flânant sur leurs planches, j’imagine avoir des échasses magiques qui m’amèneraient au bout du monde sans craindre les tempêtes.

Parallèlement, leur imposante carrure découpent le ciel et la terre en créant des presqu’îles entre ces deux mondes.

J’aime le contraste entre leur épaisse structure faite de bois et de fer et les esquisses qu’elles dessinent sur les horizons en jouant avec les lumières variées du jour et de la nuit.